jeudi 22 janvier 2015

Interviews

Voici des extraits d'interview que nous avons pu filmer. Malheureusement, suite à une interruption durant l'une d'entre elles par les services de l'ordre, nous préférons ne pas publier les vidéos mais vous les  retranscrire à l'écrit afin de préserver l'identité des quelques artistes avec qui nous avons échangé.
Pour aller à l'essentiel, nous ne donnerons que les informations les plus importantes et non l'intégralité du dialogue.



La première concerne un jeune homme surnommé Skeapy, âgé d'une trentaine d'années. Nous lui avons posé quelques questions sur ses débuts dans le graffiti et sur les raisons l'ayant poussé à en faire. Il nous a répondu que tout a commencé lorsqu'il a intégré son école d'art où il a rencontré tout un résau de graffeurs qui l'ont poussé à s'y mettre aussi. Grand amateur de dessin, il s'est alors trouvé une nouvelle passion. Suite à des mésaventures avec la justice, il a temporairement stoppé toute activité en rapport avec l'art de rue. Il nous a ensuite confié que sa pause fut de courte durée car le racisme constamment présent dont il a d'ailleurs était victime, l'a poussé à reprendre ses activités mais cette fois dans un but plus humanitaire. Aujourd'hui, il se bat à travers son art contre toute ces formes d'intolérance qu'il  dénonce dans le monde entier.



Pour la deuxième nous avons suivi durant quelques jours un jeune graffeur avec une spécialisation toute particulière, se faisant appeler Tokan. Pour l'une de ses créations, nous avons eu la chance de pouvoir suivre la réalisation en plusieurs étapes. Il est l'un des plus jeunes exercant cette pratique qu'est le reverse graffiti (cf "les differentes techniques de graff") et s'impose malgré cela dans le milieu. Après avoir œuvré dans l'humanitaire quelques mois, il combinera sa passion qu'est le graff et son combat qui est l'écologie. N'étant pas un adepte de cette technique, il finira malgré tout par l'adopter et aujourd'hui nous pouvons retrouver certaines de ces productions sur des palissades dans Paris.



Notre dernier intervenant est d'un genre complètement différent. Il n'est pas l'un de ces artistes engagés qui fait part  de ses idées au public et les défend jusqu'au bout. Il représente cette catégorie de graffeur qui, d'après lui, "respecte les origines". Cela signifie qu'il tag son "blaze" partout, dans les endroits les plus inaccessibles et dangereux. Son seul but est de se faire reconnaître et non pas de faire passer un message.

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