vendredi 23 janvier 2015

Présentation

La problématique de notre TPE est la suivante :

"Comment le graffiti a-t-il évolué passant d'un art local à un art mondialisé?"

Notre travail de recherche s'inscrit dans le thème "culture et consommation" et le sujet est le graffiti. 

Le couplage disciplinaire est l'histoire-géographie et les SES.



Zina BARRANI
Rémi POISSON
Martin ROY



1ère ES2

jeudi 22 janvier 2015

Journal télévisé

Découvrez l'élément principal de notre projet final, cette vidéo créée par les membres de notre groupe.
Le principe était de créer une émission reprenant des archives de différentes chaînes et époques pour montrer l'évolution du graff à travers le monde et les années.




Vidéo réalisée par l'équipe TPE Michelet ZRM en janvier 2015 en réponse à notre problématique du TPE.


Le graff en quelques mots

On entend par graff ou graffiti le nom donné aux dessins ou inscriptions calligraphiées, peintes ou tracées de diverses manières sur une propriété.  

Tout commence en 1970 lorsqu'apparaît une mystérieuse inscription sur les murs de New York réalisée par un jeune coursier qui a pris l’habitude d'inscrire son nom « Demetrios » suivi du nom de sa rue « taki 183 ». Le Tag est une signature qui veut dire marque. Mais quelle est la motivation de celui qui graff ? « Exister » et laisser une trace de son passage. Le but serait de faire apparaître son nom le plus possible et partout. Le must du taggeur est de marquer son nom ou sa signature dans le métro car non seulement tout le monde peut le voir mais en plus, il traverse la ville.
 « Je tag donc je suis ».

Catalogue des différentes techniques en image

Il existe une grande variété de techniques de graffiti, toutes différentes les unes des autres, et nous allons vous en énumérer quelques unes ci-dessous.



Post-graffiti : support qui n'est plus sur un mur et qui peut être vendu.



Bubble letters : lettres aux formes très arrondies.



Tag : signature du street artiste



Writer :  le nom que l'on donnait aux acteurs de ce milieu
 lorsque le mot graffiti n'existait pas.




Le sticker :  un autocollant réalisé sur un papier avec une phase adhésive.





Collage : réalisé au début avec du blé, de la farine et du riz.
 Le collage d'affiches est une des formes de graff la moins dégradante.



Fresque : Sur un mur, une œuvre d'envergure.



Bombes : Les bombes aerosol sont les outils les plus importants pour les graffeurs.



Posca : synonyme de marqueur spécialisé dans le tag.



Wild-style : lettrage complexe, dicipline majeur du graffiti.



Reverse graffiti : « graffiti ecolo », fait à l'aide d'un karcher.



Anamorphose : oeuvre en relief.

Interviews

Voici des extraits d'interview que nous avons pu filmer. Malheureusement, suite à une interruption durant l'une d'entre elles par les services de l'ordre, nous préférons ne pas publier les vidéos mais vous les  retranscrire à l'écrit afin de préserver l'identité des quelques artistes avec qui nous avons échangé.
Pour aller à l'essentiel, nous ne donnerons que les informations les plus importantes et non l'intégralité du dialogue.



La première concerne un jeune homme surnommé Skeapy, âgé d'une trentaine d'années. Nous lui avons posé quelques questions sur ses débuts dans le graffiti et sur les raisons l'ayant poussé à en faire. Il nous a répondu que tout a commencé lorsqu'il a intégré son école d'art où il a rencontré tout un résau de graffeurs qui l'ont poussé à s'y mettre aussi. Grand amateur de dessin, il s'est alors trouvé une nouvelle passion. Suite à des mésaventures avec la justice, il a temporairement stoppé toute activité en rapport avec l'art de rue. Il nous a ensuite confié que sa pause fut de courte durée car le racisme constamment présent dont il a d'ailleurs était victime, l'a poussé à reprendre ses activités mais cette fois dans un but plus humanitaire. Aujourd'hui, il se bat à travers son art contre toute ces formes d'intolérance qu'il  dénonce dans le monde entier.



Pour la deuxième nous avons suivi durant quelques jours un jeune graffeur avec une spécialisation toute particulière, se faisant appeler Tokan. Pour l'une de ses créations, nous avons eu la chance de pouvoir suivre la réalisation en plusieurs étapes. Il est l'un des plus jeunes exercant cette pratique qu'est le reverse graffiti (cf "les differentes techniques de graff") et s'impose malgré cela dans le milieu. Après avoir œuvré dans l'humanitaire quelques mois, il combinera sa passion qu'est le graff et son combat qui est l'écologie. N'étant pas un adepte de cette technique, il finira malgré tout par l'adopter et aujourd'hui nous pouvons retrouver certaines de ces productions sur des palissades dans Paris.



Notre dernier intervenant est d'un genre complètement différent. Il n'est pas l'un de ces artistes engagés qui fait part  de ses idées au public et les défend jusqu'au bout. Il représente cette catégorie de graffeur qui, d'après lui, "respecte les origines". Cela signifie qu'il tag son "blaze" partout, dans les endroits les plus inaccessibles et dangereux. Son seul but est de se faire reconnaître et non pas de faire passer un message.

Le lexique du graffeur


All city : Avoir ses œuvres visibles dans toute une ville.
 
Back to Back : Quand une paroi est couverte avec des pièces peintes à la suite.
 
Battle : Compétition entre plusieurs graffeur ou crews.
 
Biter : Copier le style d'un autre artiste, vient de l'anglais "to bite" : mordre.
 
Black Book : Cahier d'esquisse ou graffs élaborés à l’aide de crayons et feutres.
 
Blaze : Nom donné à la signature des graffeurs. Pour la signature d’un collectif, on parlera de  « posse », « crew » ou « squad ».
 
Caps : Embouts situés au sommet de la bombe aussi appelé buses. Il existe des dizaines de taille de sortie.
 
Chrome : Graffiti réalisé avec une peinture métallisée (ex: argenté, doré, cuivré...)
 
Drips : Effet de coulures volontaires ou non.
 
End-to-end : Lorsqu’un wagon est peint sur toute sa largeur ou hauteur.
 
Flop : Lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait. Ce procédé étant assez difficile à réaliser, certains graffeurs préfèrent le peindre lettre par lettre.
 
Fillin : Remplissage du graffiti.
 
Freestyle : Style de graff fait sans esquisse au préalable, improvisation.
 
Graffeur : Celui qui pratique le graffiti (Writer ou Graffiti artist en anglais).
 
Graffiti ou graff : Nom générique donné aux dessins ou inscriptions calligraphiées, peintes, ou tracées de diverses manières sur un support qui n'est pas prévu pour cela.
 
Jam : Événement légal organisé pour rassembler des graffeurs.
 
Marker : Feutre  à embout large utilisé principalement pour le tag. Il en existe une multitude de sortes (Baranne,  Posca, Squeezer, Tank marker, etc…)
 
Old School : graff  qui s’apparente aux graffs des années 80.
 
Spot : Lieu où sont réalisé des graffs de manière illégale ou non.
 
Street art  ou art urbain : Mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue et englobe de nombreuses disciplines (musique, danse, etc…).
 
Tag : Une signature. Il est soit apposé pour signer un graff, soit utilisé seul et pour lui-même.
 
Toy : Repasser, taguer le graff d'un autre artiste pour se venger ou à défaut de place sur un spot légal.

Notre bibliographie :

Les sites internet:


http://videos.tf1.fr/jt-we/2010/le-graffiti-et-le-tag-ont-fait-leur-trou-en-france-5830070.html
 
http://www.speerstra.net/le-graffiti-et-le-street-art

Les références littéraires:


Planète graffiti, street art des cinq continents.

Découvrir et comprendre le graffiti GANZ, Nicholas. 

Des origines à nos jours
BELLET, Harry. Le tag des ghettos aux musées.

Planète Banksy L'homme son oeuvre et ceux qu'il a inspirés